dimanche 28 mai 2017
Quand tu ne fêtes pas les mamans.
Mais aprés mûre réflexion, je me suis dis que ça peut être instructif et intéressant de parler en ce beau jour de fête des mères de ma mère disparue et ce que j'en ai appris.
Bon, le mélodrame c'est pas mon truc... Je penses que vous avez dû vous en rendre compte.
A mes 7 ans, ma mère a été emporté par la une leucémie transmettant mon éducation et celle de ma petite soeur à sa mère.
26 ans plus tard et malgré l'action trés sélective de ma mémoire, je garde de très bons souvenirs des moments passés en sa présence.
Bien que les derniers de mes souvenirs la présentent sur son lit d'hôpital, ce ne sont pas ceux qui me reviennent le plus naturellement.
J'ai gardé d'elle l'image d'une grande belle femme, très gentille mais qui savait sévire lorsque cela était necessaire.
Je la revois faire la sieste dans le canapé du salon, et moi toujours avec mes feuilles et mes crayons à essayé de la dessiner.
Je me souviens des moments passés dans la cuisine à faire à manger en nous apprenant à bien prononcer les pluriels "des oeufs", "des chevaux".
Un jour, je l'observais se maquiller devant le mirroir de la salle de bain. Elle mettait un rouge à lèvres très rouge et je me demandais pourquoi elle faisait ça.
Avec le recul, je me dis que 7 ans c'est peu et que mes souvenirs ne sont pas très nombreux mais je n'ai pas ressenti son absence comme un vide impossible à combler, la présence de ma grand-mère aidant en partie. Certain trouve ça faux, incroyable, impossible et pourant. J'ai juste l'impression qu'elle m'a donnée la base au bon moment pour que je deviennes l'homme que je suis.
J'ai tout de même gardé un respect pour sa mémoire et ce qu'elle représente ce qui m'a causé pas mal de problème dans l'adolescence. Je me rapelle m'être battut au collège parce qu'un mek m'avait traité de fils de pute. Le sujet était sensible... Je me disais que ceux qui ne respectait pas sa mémoire ne me respectait pas: "Tu as encore la tiennes toi !"
Je m'énervais dés que je voyais un jeune traiter ses parents comme de la merde m'offusquant de les voir cracher sur la chance qu'ils avaient: un soutien, une aide, un cadre affectif et aimant. J'avais un besoin de référence et le peu que j'avais était plus précieux que tout.
Aujourd'hui, je me dis que de toutes façons, ces jeunes n'avait rien fait de particulièrement mal. On ne réalise pas tous les chances dont nous profitons au quotidien et chacun doit apprendre par ses propres moyens, parents comme enfants.
Et en ce jour de fête des mères, je me disait que je devais en parler un peu, pour honorer sa mémoire et rappeller à vous qui lisez que le plus important avec ses parents, c'est de les rencontrer réellement. Dans leur faiblesse et dans leur forces. D'apprendre à connaître quels enfants ils étaient, quels adolescents, quels adultes.
Que le récit de leurs vies serve de leçons pour la votre et vous permette de vous découvrir vous même finalement.
Certes en ce jour de fête des mères il est important de dire "Je t'aime maman" mais il est encore plus de demander "Maman, qui es-tu ? Racontes moi ta vie."
dimanche 21 mai 2017
Quand tu rentres de vacances
Fiou !!! 3 semaines c'est court en fait !
Surtout quand je vois la masse de travail qui m'attendait en reprenant le taff...
J'aurais bien pris une semaine supplémentaire.
Reprendre après une période d'inactivité me donne la sensation de faire du saut en longueur et les vacances seraient l'élan avant le saut.
Normalement je devrais être au starting block, me préparer mentalement, attendre le coup de feu, courir, faire les 2 bonds puis sauter le plus loin possible.
Hé bien cette fois-ci, j'ai la sensation d'avoir été téléporté en plein milieu du second bond...
J'ai juste le temps de réagir et de faire appel à ma mémoire corporelle... Je l'ai déjà fait auparavant. Il n'y aucune raison de se rater...
Mais le petit stresse ne vient pas de la précipitation du moment... Il vient du manque du starting block. Ce court moment, seul face à la ligne. Cette instant de respiration apaisante oú le doute n'existe pas.
Là, je suis plutôt comme un cabris afolé qui a sauté la barriére et entend le berger le courser avec un fusil. Béééééé !!!
La seule solution, étirer le temps qui me sépare de cette furtive apesanteur avant le choc du premier pied au sol pour retrouver cet état de confiance inébranlable.
Bam !
Je saute...
Au boulot !