mardi 28 février 2017

Quand tu dois poster ton article quotidien avant minuit.

Comme mon objectif est de faire un blog quotidien et qu'il est 23h55, je me presse de pondre un texte et bien évidemment, je ne sais pas de quoi parler car pris par le temps !

Qu'est-ce que je peux vous raconter... J'ai faim et il fait une chaleur insupportable...

Et mais plus j'écris plus le temps passe ! Plus que 4 minute pour écrire ! Ah ben non 3 vu que je dois poster avant 00h00...

Ok, hé bien a plus hein... Quelle conclusion de merde...

dimanche 26 février 2017

Quand t'as honte

Hier soir, j'ai joué un match d'impro et pour la premiére fois en 7 ans, j'ai vraiment eu honte...

Lors d'une impro, je jouais un gay ou plutôt la caricature d'un gay avec tout ce qu'il ne faut pas faire: le déhanché hyper exagéré, la voix fluette sexualisée à l'extrême, la fofolle quoi... Au point d'en oublier qu'un gay est avant tout un homme.

Mais le vrai moment de gêne fut quand je me suis mis en caleçon pour suivre mes partenaires d'impro. Non pas que me désaper me dérange (vous voulez me voir à poils ? Hein ?), mais à ce moment précis, je me suis vraiment demandé "Pourquoi?"... "Qu'est-ce que je suis en train de faire ?"

D'ordinaire, en théâtre, j'assume les propositions de jeu, encore plus en impro. Mais là, j'assumais pas. J'étais dans la patinoire, le pantalon au pied pour suivre une proposition que je ne comprenais pas vraiment...

Ça me donner cette impression:
X: - Bon les gars, j'ai mon parachute. A tout à l'heuuuuuuurreee...
Y: - Moi aussi je saute alors ? Bon ben j'arriiiiiiiiivvvvvveee...
Moi: - Bon... Ben... Je saute aussi alooooooorrrrrssss.
...
Heu... Pourquoi je kiff pas ?... Hé mais je tombe c'est vrai ! Mon parachute... Il s'ouvre pas ?... Putain, c'est ma ceinture ! Ahhh !!!

Trop tard... Ce qui est fait est fait. Et quand le public voit ce qui se passe, il faut jouer avec, l'intégrer à l'histoire pour que tout reste cohérent.

À la sortie de l'impro, je me suis senti dans l'obligation de m'excuser implicitement auprés de mon pote gay de l'image que j'ai renvoyé d'eux... double honte...

Note pour plus tard: sortir de l'impro quand je ne peux plus rien lui apporter.

vendredi 24 février 2017

Quand tu te prends la tête.

- Bleu ?
- Non rouge.
- Rouge ?
- Non, vert...
- En fait c'est quoi le truc ? Y a pas de bonnes réponses ?
- Y en a bien une.
- Bon ben vert alors ?
- Non, orange...
- ... Ok, c'est quoi la bonne réponse ?
- Celle que tu choisiras comme bonne.

Ou comment accepter de lâcher-prise face à une question qui n'existe pas comme pourquoi suis-je sur Terre ? De quoi mon avenir est fait ? Quelle est la meilleure voie à suivre ? Bref toutes ces questions qui ne dépendent que d'une chose: la prise de décision.

Bon, évidemment je ne me prend pas la tête à ce point lorsqu'il s'agit de choisir des légumes ou autre.

"Alors... Ce midi je me fais des courges butternuts... A non, elles sont oranges et j'ai déjà fais une salade de carottes... Bon ben des haricots verts... Mais y a des déja des petits poids. Fait chier ! Bon ben, des  poivrons rouges alors... Ah ben évidemment, j'ai déjà mis des tomates... Putain de bordel de merde ! J'arrive pas à faire un plat équilibré !"

Si à chaque fois que je devais faire un choix, je remettais ma vie en question, j'aurais une vie différente à chaque heure qui passe.

Mais c'est déjà le cas en fait !

Je crois qu'une bonne nuit de repos s'impose...

jeudi 23 février 2017

Quand tu aime le manga

Mon premier contact avec les mangas (hormis les animés qui passaient dans le Club Dorothée) a été dans le magazine du programme télé. Il y avait un article qui présentait la vague Manga en France et l’émergence d'une révolution dans le divertissement jeunesse.

J'avais 10 ans.

La première de couverture présentait fièrement Iria, l'héroïne d'un animé culte du même nom (que je n'ai d'ailleurs jamais regardé...). Je me souviens avoir été troublé par la qualité graphique du dessin (aujourd'hui je serais plus troublé par sa poitrine... oui c'est juste un dessin, et alors ?!) et par le réalisme de ces personnages, beaucoup plus réaliste que des Spirou, Garfield, Asterix, etc...

A l'époque, il n'y avait ni album papier, ni internet, ni même de série réguliére comme maintenant. Je ne pouvais compté que sur la vidéothéque du coin et l'arrivée des VHS de Manga Vidéo: "Préparez-vous à vivre l'expérience MANGAAAAAAAAA !!!"

Manga par-ci, manga par-là, un vrai drogué !

Chaque semaine, j'avais besoin de ma dose: Tokyo Babylone, Eight Man, Kamui, Appleseed, Gunm, Akira, Noritaka, Cyber Weapon Z, Legend of Mother Sarah, Patlabor, Cyber City, Video Girl ai, Crying Freeman, Golgo 13, Urotsukidoji (le traumatisme de la tentacule... c'était interdit au moins de 18 ans... je crois ? ), je regardais tout...

Beaucoup d'entre eux étaient des chef-d’œuvre et la plupart plus bouleversants que les films à l'eau de rose de Disney, des dessins animés pour mec quoi !

En clair, j'aime le manga.


mercredi 22 février 2017

Quand tu délire.

À mon réveil, une question perturbante s'est incrustée dans mon esprit: et si mes dessins ne voulaient pas être dessinés ?

Ils me detèsteraient tels des frankensteins crayonnés attendant un moment d'inattention de ma part pour s'estomper.

Certains se rebelleraient au moment même de leurs naissances. Dés que je poserais le crayon, je voudrais faire un trait à gauche, ma main irait à droite, je dessinerais comme quand aprés une cuite au wisky, je tente de pisser droit dans le trou des chiottes de depuis le couloir.

Pour s'enfuir, d'autre se colleraient à mon auriculaire droit mais se retrouveraient éclatés au prochain coup de crayon.

Avant même leur conception, des dessins changeraient de forme et de couleur dans ma tête comme dans ces rêves où je discute avec ma cousine et aprés un moment d'inattention, elle se change en grand-pére sans visage... Et je continue de discuter une bonne heure avant de trouver ça bizarre...

A moins qu'au final, ils ne préfèrent tout simplement me quitter pour appartenir à quelqu'un d'autre... Ils se vendraient tout seuls... Et mais c'est bien ça en fait !

mardi 21 février 2017

Quand tu veux apprendre.

Vous-avez déjà ouvert un livre d'apprentissage au dessin ?

Pour ceux qui n'avaient pas dessiné avant et dont la réponse et oui, je suis curieux de voir ce que vous en avez pondu...

Loin de me foutre de ceux qui veulent apprendre à dessiner, c'est surtout les méthodes qui me surprennent.

Certains ouvrages spécialisés sont vraiment bien fait (seuls les initiés savent oú les trouver) mais pour l'ensemble des livres du genre "Le dessin pour les ratés", "Dessin Master: matrîse tous les outils" ou "Les techniques secrètes des plus grand artistes de mon cul en steack", de nombreux auteurs prennent leur lectorat pour des cons...

Un tutorial en 6 étapes vous montre comment dessiner le penseur de Rodin:

1) Dessiner une série de cercles pour définir les volumes anatomiques de bases: tête, épaules, torse... (oui, il faut déjà avoir ces bases)
2) Préciser ces volumes en reliant les cercles par des tubes: cou, bras, jambes...
3) Affiner le volume général
4) Mettre du détail: les yeux, les doigts... (les doigt... Le cauchemar...)
5) Mettre les ombres (un brouillon avec des ombres... super...)
6) C'est terminé. (le bordel ressemble à une photo !)

Tu fais tout pareil, t'as une grosse tâche en forme de montroplante déshydraté.

Mais surtout, t'as l'impression qu'il manque 50 étapes entre la 5 et la 6... Genre tu commence un trail de 10km et d'un coup, tu te prends 130km dans la tronche...

C'est quoi l'arnarque ?

L'arnaque c'est que pour savoir dessiner, rien ne vaut l'obervation et la pratique et ça, ça s'acquiert pas dans les livres.

Au boulot !

dimanche 19 février 2017

Quand tu croise un fan.

Quand les gens me trouve doué en dessin, ils pensent tous que c'est simple pour moi, ce qui pousse certain à croire que je vais donc leur pondre un Michel-Ange pendant ma pause déjeunêr au café du coin. Pour eux le processus de création n'existe pas, je touche la feuille, un dessin apparaît.
Je possède le doigt créateur... je suis dieu !

Le kiff !

J'éffleure une touche de piano, hop ! Une symphonie à 60 cuivres ! Je plante un doigt dans la terre, une arbre pousse, je touche une femme, elle tombe enceinte... je devrais porter des gants.

Mais c'est une vision commune à tous les métiers artistiques.

J'ai un ami humoriste connu, quand un fan le croise dans la rue, il a droit à des:
- Fais-moi rire! Lache un sketch !
- En fait, un sketch, ça s'écrit avant.
- Ouais ben zyva, écrit un sketch.
- Non, mais ça demande du temps d'écrire.
- T'as le temps frére. Il te faut combien, dix minutes, tranquille ?
- Un peu plus quand même.
- Disons quinze alors ?
- Beaucoup plus en fait.
- 1h ?
- Plus...
- Plus d'une heure ? T'es pas humoriste du tout... pffff mytho !

La dure vie d'un artiste doué.

A la limite, quand t'es pas trés bon, tu auras des "Ouais, c'est cool" à comprendre comme "Putain, c'est vraiment de la merde, mais vu qu'il est suceptible comme tout artiste, je vais employé un euphémisme amicale en éspérant tout de même qu'il perçoive le message sous-jacent afin de faire mieux la fois prochaine et donc m'éviter de nouveau ce malaise qui me pousse à mentir...". Quoique c'est pas mieux en fait.

Bref, je dessine pour moi.

Quand tu peux mieux faire.

Hier, j'ai jeté un dessin...
Ouais, je sais, Il paraît que ça ne se fait pas. Mais la preuve est que si !

Quand un dessin est raté, pourquoi le conserver ?

- S'il te plaît gardes-moi !
- Tu es ratè.
- Alors tu me jettes parce que je suis moche ?
- Oui.
- C'est toi qui m'a crée, tu es un peu comme mon dieu. Je suis donc fait à ton image. J'en déduis donc que tu te trouve moche. Te suiciderais-tu parce que t'es moche ?
- Hein ? Non ! Et puis c'est quoi ce dessin qui me psychanalyse...

Il ne servira à rien... trop moche pour être dans un book. Je me vois déjà essayer me vendre avec:

- Vous êtes sûr que c'est bien votre dessin Estefan ?
- Oui, C'est bien de moi. Bah, je sais, j'étais un peu fatigué ce jour là...
- Ouf ! Vous me rassurez, je pensais que vous n'aviez pas vu que c'est vraiment de la merde...
- ... !

Quel suplice d'avoir un dessin accroché ou posé sur une table qui me rapelle à quel point je peux être mauvais. C'est comme si je gardais un sachet d'ordures déguelasses mais comme c'est moi qui l'ai créé, je vais le garder hein ! C'est mon enfant...

Et ben oui ! J'ai jeté un dessin et j'en suis fièr.

J'en entends déjà me dire: "Toi tu l'aimes pas, mais peut-être que quelqu'un l'aimeras". Bien sûr, c'est sûrment grâce à cette adage que des enfants grandissent sans parents...

Enfin, bon c'est pas un crime quoi, j'ai le droit de faire ce que je veux de mes dessins !

Mais je ne supporte pas non plus que quelqu'un me demande de recommencer un dessin, je suis obligé de le jeter après... fais chier !

samedi 18 février 2017

Quand tu cherche une idée.

Pour trouver l'inspiration, j'ai une astuce: tout d'abord, je regarde ce qui m'entourent et je cherche 2 objets qui attirent mon attention: une lampe et un chat... Ça compte pas, il est tout le temps là lui... Non, une lampe et un paquet de biscuit...

Puis je fais des mélanges.

Ok, alors, c'est des biscuits, quand tu les croque, ils sont tellement puissant en goût qu'ils s'illuminent. Ça ferait une bonne pub tient !

Du coup, si le petit poucet les avait eu sur lui, il aurait pu retrouvé son chemin même la nuit. Mais si en chemin, il en mange et il chie dans la forêt, ses crottes éclairent aussi et il peut se perdre à nouveau...

Bon, c'est crade...

Sinon, c'est une lampe qui mange des biscuits avec son faisceau lumineux. Elle adore quand on l'allume parce qu'elle peut manger. Mais si tu ne fais pas attention quand tu l'allume, elle te dévore la main et aspire ton sang...

Bon, c'est crade..

A moins que, c'est une lampe qui tombe amoureuse d'un paquet de biscuits. Ils se lancent tous les deux dans un petit jeu de séduction et plus elle l'aime, plus son ampoule éclaire fort. Elle aime de plus en plus fort et son ampoule chauffe au point de faire fondre l'emballage plastique qui dégouline sur les petits biscuits et les collent dans une glu verdâtre brûlante  et des cris d'agonis sordides...

Bon, c'est crade...

Quand j'ai des idées crades comme ça, j’éteins ma lampe à dessin et je vais manger mes biscuits devant la télé.

vendredi 17 février 2017

Quand tu angoisse.

"Je veux dessiner... J'ai pas d'idée... Faudrait que j'essaie quand même... Suffit de poser son crayon sur la feuille et ça vient tout seul... Pourquoi ça vient pas ?"
Parce que l'angoisse de la feuille blanche s'amplifie avec l'envi de faire du "beau".

Pour ma part, j'ai franchi un palier, j'ai l'angoisse de la dernière page blanche de carnet.

Le dénouement d'un voyage artistique, la clôture d'un ouvrage visuel unique bref la dernière image.
Je suis partagé entre l'envi de faire un dessin pourri juste pour terminer le carnet ou faire une œuvre de ouf pour finir en beauté mais qui va sûrement finir au fond d'une armoire à fricoter avec une vielle araignée.

Je préfèrerais quand même faire un bon truc.

Imaginez-vous regarder un film romantique super cool avec Tom Hanks et Scarlett Johansson (oui, c'est possible...) et d'un coup, en image de fin, vous avez une masse informe qui bave des poils de cul sauvages couleur rose fluo en criant "Maman, je veux manger tonton... Steuplééééééé...".
C'est bizarre hein !

Ben voilà pourquoi je veux faire un dernier "beau"dessin, pour finir sur une bonne impression.

Mais toujours pas d'idée...
Enfin si une...

J'ai arraché la dernière page blanche ce qui veut dire que techniquement mon carnet est achevé !

jeudi 16 février 2017

Quand tu veux tout faire tout seul.

Quand j'étais plus jeune, ça me faisait toujours le même effet de regarder la vidéo d'un nouveau matériel: WA !!! Comment je dessinerais trop bien avec le nouveau Pentel Pocket Pen en plume de pattes de babouk !!! Je veux !!!

Mais une fois entre mes doigts, il me paraissait moins impressionnant...
Un tube en plastique avec des poils au bout... J'aurais plus vite fait de le faire moi même comme les grands peintres italiens qui fabriquaient leur pinceaux, écraser des pigments pour composer leur gamme de couleurs.

Moi aussi je peux faire ça !

Un pinceau en poils de mon chat, ou en plumes de pigeon, celles du pigeon punk qui a fait de ma terrasse ses latrines personnelles.

J'utiliserais du café en guise d'encre, un arabica classique, bon marché... si c'est pour que mon DIY soit plus cher que d'aller acheter neuf, où est l'intéret ? La satisfaction de la réussite personnel ? L'écologie ?
À vrai dire, je pense pas à tout ça quand je dessine.

Je me composerais une gamme primaire:
- curcuma pour le jaune
- pitaya sanguin pour le rouge
- feuille de mouroum pour le vert, le bleu étant difficile à trouver dans la nature locale
- charbon pour un noir trés noir (abus de language ridicule dont seul les peintres peuvent en saisir la nuance)

Et je peindrais des fresques gigantesques qui dégageront une odeur de cérémonie tamoule...

A essayer mais pour le moment, pour aller plus vite, je vais rester au Pentel en fait.

mercredi 15 février 2017

Quand tu perds ton temps.

Perdre son temps ou en gagner ?
J'ai toujours trouvé cette sensation étrange.
C'est souvent quand je me fais chier que je semble perdre mon temps. Quand je fais ce qui me plaît, le temps semble s'étirer.
Et si c'est ça en fait ?
Et si ma notion du temps n'est qu'un indicateur de mon état émotionnel, un chiantométre !
Un instrument de mesure qui analyse le taux de chiantoïdes, des particules d'ennuie, présentes dans ma batterie de bien-être.
Mais alors comment recharger ma batterie lorsqu'elle se vide trop vite comme lorsque j'attends que mon client me fasse un retour sur un design depuis trois jours alors qu'il n'y a qu'une couleur qui a changé, ou lorsque j'écoute quelqu'un m'expliquer dans le moindre détail son opinion pour me convaincre sur un sujet que je ne comprend même pas?
Dans les deux cas, j'attends patiemment que ça se termine en imaginant de nouveaux projets à mettre en place, de nouveaux terrains d'exploration.
Toujours faire ce qui me fais vibrer pour étirer mon temps le plus possible, voilà !
Là tout de suite, le temps semble vouloir me laisser terminer ce texte du miiiieeeeeuuuuxxxx ppppoooosssssiiiibbbbbllllleeeeee.... Zzzzz

mardi 14 février 2017

Quand tu es fatigué.

"Je suis fatigué..."

Un genre de gimmick, un leitmotiv fatiguant qui se complais dans sa répétition. De la fatigue qui crée de la fatigue qui crée de la fatigue qui crée de la fatigue qui crée de la fatigue qui crée de la fatigue... C'est fatiguant hein !

Mais c'est souvent une excuse, un "vas chier la vie, laisses-moi rien foutre."

- J'ai envie de dessiner mais je suis fatigué...
- Depuis quand c'est fatiguant de dessiner ?
- Depuis qu'il faut utiliser son corps pour le faire.
- Arrête, t'utilise que ta main.
- Bien sûr ! Et je suis un géni, je dessine les yeux fermés !
- T'éxagère. En plus, ça doit pas être si fatiguant pour toi, c'est ta passion.
- Evidemment... Et les passionnés de gymnastique peuvent faire des saltos arrières toutes la journée sans aucune pause. Je suis fatigué je te dis. JE NE DESSINERAIS PAS !
- Je t'ai pas demandé de dessiner...

C'est vrai.
Un "je suis fatigué" pour m'envoyer moi-même chier. Un auto-sabotage artistique.

Et j'ai fini par trouver la solution: remplacer la fatigue par l'action.
L'action, si petite soit elle, reste un mouvement et le mouvement c'est la vie.
Je sais que je vis car quelque chose bouge en moi.

J'ai donc pris un crayon et...



lundi 13 février 2017

Quand tu reçois un cadeau.

Il y a 2 jours, lors d'une répètition pour un spectacle, un de mes potes m'offre ce carnet !
Inattendu, certes, et tellement agréable de recevoir un cadeau de cette façon: "Comme je sais que tu dessine, je t'ai ramené ça de Thaïlande."
La classe, Il est super beau !
Et au moment de l'ouvrir, une page vierge me regarde et me dit: "Alors Estefan ! Tu vas pas me laisser toute blanche hein ?"
Sans y prêter attention, je feuillete donc le carnet (reflexe inutile pour vérifier que toutes les pages sont bien vierges) et toutes les pages me scandent:"Dessine, dessine, DESSINE !"
L'angoisse du beau cadeau pratique. Ce cadeau qui doit d'abord être utilisé pour être pleinement apprécié.
Je referme donc le carnet et lui répond: "Merci mec ! J'ai pensé à toi moi aussi..."
Était-ce vrai ? Oui.
Avais-je le cadeau ? Non.
Bon ben, Napika !

dimanche 12 février 2017

Oté !

Certains me connaissent assez bien.
D'autres trés vaguement. La plupart d'entre vous m'ont connus dans différentes périodes de ma vie et trés rares sont ceux qui les ont connus toutes mais chacun d'entre vous a pu constater mon attrait pour les arts. Que soit principalement ma passion pour le dessin, la vidéo, la photo ou bien même la danse et plus récemment le chant et la musique, tous savent que j'aime expérimenter et m'aventurer dans de nouveaux domaines. Cela me permet de m'ouvrir l'esprit et de nourrir ce qui m'anime le plus: le besoin de créer.
J'ai donc décider de mettre en place ce blog quotidien sur lequel vous retrouver l'ensemble de mes activités artistiques de maniére plus personnelles, plus proches. Je vous ferais pas de mes réflexions en tant qu'artistes polyvalents.
Vous découvrirez mes futurs projets et expériences avant tout le monde.
Bienvenue dans mon aventure !